Systèmes de protection des travailleurs isolés

Les obligations légales en terme de protection du travailleur isolé: ARTICLE R 237-10, al. 1er du Code du Travail

« Lorsque l’opération est exécutée de nuit ou dans un lieu isolé ou à un moment où l’activité de l’entreprise utilisatrice est interrompue, le chef de l’entreprise extérieure concerné doit prendre les mesures nécessaires pour qu’aucun salarié ne travaille isolément en un point où il ne pourrait être secouru rapidement en cas d’accident. »

Selon « Cahiers de notes documentaires – Hygiène et sécurité du travail N°175, 2ème trimestre 1999 » publié par l’INRS La sécurité du travailleur isolé : bilan.

« Lorsque l’INRS publiait les résultats d’études sur la sécurité du travailleur isolé en 1985, 1986 et 1987, quatre éléments apparaissent comme essentiels : trois relatifs à la genèse de l’accident en situation d’isolement et une relation avec la gravité de cet accident. Etaient évoquées en particulier :

• l’effet « potentialisateur » de l’isolement sur les différents facteurs de risques
• les défauts de communications entre le poste isolé et d’autres opérateurs sur un même processus de fabrication
• l’absence d’informations utiles au travail, en particulier dans les moments de récupération des accidents
• la difficulté pour la victime, en cas d’accident, de déclencher une alarme à distance. Pour résoudre ce problème, il était nécessaire que l’alarme soit indépendante de la volonté de l’opérateur, efficace quelle que soit la situation rencontrée (sécurité positive) et gênant le moins possible le travail.

Une contrainte apparaissait cependant très forte : la nécessité d’établir une procédure de recherche et de localisation de la victime afin de faciliter sa prise en charge par les secours. REPARTITION DES ACCIDENTS MORTELS DES TRAVAILLEURS ISOLES PAR CATEGORIES D’ACTIVITE

Réponses apportées aux obligations légales par les produits P.T.I.

Les défauts de communications et le traitement des informations .La radiotéléphonie répond concrètement à ce problème. En effet, même en fonction P.T.I., les émetteurs-récepteurs conservent leur fonctionnalité d’émission et de réception ; autrement dit l’opérateur peut parfaitement communiquer avec l’utilisateur et l’utilisateur peut également dialoguer avec l’opérateur.

Dans les cas où le travailleur est réellement isolé (seul sur un site), il est automatiquement pris en charge grâce au transmetteur téléphonique qui transfère l’alerte de quel que soit le type d’alarme (volontaire, perte de liaison ou de verticalité).

En outre, en cas d’alerte, le portatif se met automatiquement en mode émission-réception et ce, sans manipulation de l’utilisateur ou de l’opérateur. De cette manière, il est aisé pour l’opérateur d’effectuer une levée de doute. Il lui est également possible d’écouter l’environnement avoisinant l’utilisateur du portatif afin d’évaluer la gravité de la situation. L’utilisateur parle lui aussi librement sans avoir à appuyer sur un bouton. Il est donc possible de donner des informations concernant son état notamment en cas de malaise ou de chute et ce même si le portatif, en cas de chute par exemple, s’est quelque peu éloigné.

Cette fonction assure l’obtention d’informations précises sur l’environnement tant comme aide pour porter secours que pour l’analyse des risques.

La victime n’a pas à déclencher d’alarme à distance puisque l’alarme du P.T.I. se déclenche automatiquement en cas de perte de liaison ou de perte de verticalité.

• Il est bien entendu possible de déclencher une alarme volontaire.

L’alarme est donc complètement indépendante (excepté en cas d’alarme volontaire) de la volonté tant de l’utilisateur que de l’opérateur.
L’opérateur, quant à lui, doit gérer l’alarme et donc appeler les secours.

Problèmes liés à la localisation du travailleur isolé et la rapidité des secours.

La localisation de la victime est facilitée puisque, même en absence de badges passifs ou de bornes automatiques, le portatif émet un signal sonore strident de manière régulière et alternative. En revanche, dans les cas où les superficies à couvrir dépassent une certaine taille, la localisation rapide de la victime ne peut être effectuer que par l’utilisation de bornes automatiques ou de badges passifs.

Grâce aux systèmes P.T.I. élaborés, le salarié protégé n’est plus considéré comme isolé puisque son système de protection le relie directement à un opérateur ou à un transmetteur téléphonique raccordé à une personne désignée par l’établissement.

Le terme « rapidement » de l’article R 237-10 du Code du Travail n’est, certes, pas négligeable. En effet, quel que soit le système de protection choisi, la rapidité avec laquelle les secours seront avertis pourra être mise en cause, comme, par ailleurs, la rapidité de localisation des victimes.

Les alarmes et leur gestion

Le déclenchement des alarmes

Le dispositif fonctionne par appel séquentiel et sélectif. L'unité centrale envoie, à intervalles réguliers, un code. A réception de ce code, le portatif

du travailleur isolé répond à son tour un code qui sera identifié par l'unité centrale. En cas de non-réponse du poste, l’appel sera réitéré 4 fois puis l’ alarme se déclenche. Il y a trois possibilités de déclenchement d’alarme : l’alarme volontaire, la perte de liaison et la perte de verticalité.

Notre système PTI permet 4 types d’alarmes.

1°) Une alarme volontaire

L’utilisateur déclenche lui-même l’alarme en appuyant sur un bouton du portatif.

2°) La perte de liaison (sécurité positive)

C’est la sécurité positive. L’émetteur-récepteur envoie à intervalles réguliers une interrogation au portatif. Le portatif répond de manière automatique. La liaison entre les deux est donc testée régulièrement suivant un intervalle prédéfini par votre cahier des charges ( de 1 à 15 minutes). Lorsque le portatif ne répond pas (destruction, panne, agression : les agresseurs demandent bien souvent de couper le portatif), après 5 essais infructueux, l’alarme se déclenche.

3°) La perte de verticalité

L’utilisateur porte son portatif, verticalement, accroché à sa ceinture. Lorsque le portatif se retrouve en position horizontale, l’alarme se déclenche (malaise, accident…). La durée entre la mise en position horizontale du portatif et le déclenchement de l’alarme est bien évidemment programmable : de 1 à 256 secondes soit environ 4 minutes. Il est logique que ce temps varie suivant l’activité même du salarié à protéger (un manutentionnaire qui doit se baisser pour vérifier une machine par exemple).

4°) Absence de mouvement

Dans certains cas, le travailleur isolé est à un poste où la majeure partie de son temps de travail est en position assise (ou couchée). Ici, l’alarme se déclenche si le salarié n’est plus dans sa position normale de travail. La durée est programmable suivant l’activité du salarié (de 1 à 256 secondes).

Après le déclenchement de l’alarme : Aide à la recherche.

Écoute de l’environnement

Le portatif passe automatiquement en émission, vous permettant d’écouter l’environnement avoisinant la personne en danger (gémissement en cas de malaise, par exemple).

Levée de doute

Vous pouvez automatiquement communiquer avec l’utilisateur et vous assurer que l’alarme est « réelle ».

Localisation sonore

Le portatif émet un son strident à intervalles réguliers pour que vous puissiez localiser rapidement l’employé en danger.

Localisation sur cartographie

Il est possible d’intégrer un logiciel permettant une visualisation sur écran. Vous pouvez alors suivre sur une cartographie les déplacements et connaître le sens des déplacements des salariés protégés par un système PTI 250. La localisation s’effectue en mémorisant les deux dernières balises (localisation automatique et manuelle).

Tri des données : Grâce au logiciel de gestion et d’archivages des données, toutes les données concernant l’action du PTI sont visibles à l’écran. Il vous est possible des les trier. Ce tri peut se réalise grâce à plusieurs critères qui peuvent être combinées :

• Par borne
• Par numéro de portatif
• Par utilisateur

Le transmetteur téléphonique

Il vous est bien sûr possible d’opter pour un transmetteur téléphonique lorsque personne n’est sur le site. Le transmetteur téléphonique vous offre la possibilité de faire composer directement des numéros préalablement choisis (4 numéros possibles). L’alerte est alors transmise de deux manières : vocalement ou numériquement (alarme sur le frontal d’une télésurveillance, par exemple).

La gestion par le nom

Une option du logiciel informatique de notre système vous permet de gérer vos portatifs en leur affectant le nom de l’utilisateur. Ce nom peut être modifier à chaque changement de rondes. Il suffit de programmer un badge (dimension d’une carte de crédit) et de lui affecter le nom d’un des utilisateurs. Cet utilisateur prend n’importe quel portatif et passe simplement, en début de ronde, son badge nominatif pour que le portatif lui soit affecté durant sa ronde. Il vous est alors plus aisé de reconnaître votre utilisateur, notamment si plusieurs personnes effectuent une ronde en même temps.

Matériel Radio Communication - Réseaux Radio - Contrôleur de Rondes - Micro Cadenceur